Station Danse

Prochaines irruptions 2024

à Salies du Salat, en récurrence 10 janvier, 7 février, 6 mars, 3 avril, 1 mai, 5 juin

à Toulouse 6 et 7 juillet

au Refuge des Oulettes-Lac de Gaube 17 et 18 juillet

à Colombes 21 septembre




irruptions 2023 (45 représentations depuis mai 2022)

20, 21 novembre - gares de Muret et de Boussens 31.

28 septembre : gare de Tarbes en Hautes Pyrénées 65.

25 septembre : Saint Gaudens 31.

22, 23 juillet : Bruxelles, Poétik Park - Belgique.

18, 20 juillet : gare de Chalon sur Saône.

18, 19, 20 juillet : Chalon sur Saône- festival Chalon dans la rue 71.

16 juillet : Aspet 31.

6, 7, 8, 9 juillet : festival Mimos, Périgueux 24.

6 juillet, 9 juillet : gare de Périgueux.

18 mars : Toulouse 31, Traverse Vidéo.


Création pour le dehors.

Il s’agit d’une rencontre chorégraphiée entre un comédien, un passant et des regards.




La rue est le lieu où l’inattendu prend toute sa place, est possible. La rue réunit la multitude, mixe le plus grand nombre. Là le surgissement est imprévu. L’extra-ordinaire advient. L’irruption marque le quotidien, le modifie. Le lieu et le passant n’en sortent pas indemnes. Le public visé est un public piéton. Celui des lieux de passage lorsque des publics se croisent, dans des agglomérations de toutes tailles.
L’adresse au public se situe sur deux niveaux : vers celui qui accepte la danse, vers celui qui regarde les couples formés.

Avez-vous déjà rêvé qu'une parfaite inconnue ou qu'un parfait inconnu

vous tende la main dans la rue

et vous invite pour une danse de quelques minutes

là, juste pour le plaisir, les yeux dans les yeux ?



à Carbonne, Saint Girons, Saint Gaudens, Ax les Thermes, Montréjeau,
Tournefeuille, Salies du Salat, Luchon



En réaction à l’évolution des relations humaines qui s’acheminent, nous semble-t-il, inexorablement vers des relations désincarnées, virtuelles, la compagnie interroge encore «la rencontre» à travers les corps, incarnation d’un désir.


Est-il possible que les corps disparaissent ? Quelle charge irréductible portent-ils encore ?

Nous décidons que le toucher est à préserver ; qu’il passe par le regard ou par le contact.

Les comédiens se prêtent au jeu de se ré-approprier l’art de rencontrer (dans la vraie vie). 

Les comédiens interpréteront - donneront à voir - la rencontre ; en décortiquant ce moment, en dilatant le temps ; par étapes, pas à pas ; selon un rituel établi ; qui au terme de ce minutieux prélude nous mènera au toucher ; puis à la danse. Danse, telle que nous souhaitons la définir, comme une énergie passant d’un corps à l’autre.


Le rôle du comédien à ce moment n’est pas celui d’un cavalier, d’un taxi-danseur. Le comédien retient la danse. Il empêche l’automatisme de la danse que la musique diffusée par les casques suscite, entraînant la mécanique des corps.

Inviter l’autre, rendre ce moment possible. Rester dans un rapport au corps simple pour que la rencontre puisse aller jusqu’au contact physique, pour créer un lien privilégié, inattendu, peut-être dérangeant, maladroit, impromptu. 


De donner à voir l’émoi de la rencontre. D’en susciter l’envie.  De la ressentir. De la provoquer. De s’y engager. De se laisser toucher. Puis danser, sans discours.